| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://demon.vip-blog.com


]|I{•------» De tOuT«------•}I|
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

]|I{•------» De tOuT«------•}I|

VIP-Blog de demon
  • 61 articles publiés dans cette catégorie
  • 1081 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 21/06/2006 15:37
    Modifié : 10/06/2008 17:53

    Fille (0 ans)
    Origine : franche-comté
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ actualités peoples ] [ Humour ] [ parole des chansons ] [ poémes , citations ... ] [ jeux video ] [ films , série ..... ] [ De tout ... ]

    Lost : les disparus

    22/08/2006 11:54

    Lost : les disparus


    LOST, c'est la série évènement de l'année 2005. Aujourd'hui, c'est la saison 2 que nous sommes nombreux à regarder le samedi sur TF1 à 20h50.
    Revenons sur ce succès.

    Entre la première saison qui misait sur la frustration et l'angoisse du néant, la seconde de la série Lost, plus rythmée, joue la carte des rebondissements en pagaille. Dans les deux cas, les surprises surabondent. Retour sur les trois premiers épisodes d'une seconde saison qui s'annonce torride. Risque de spoilers.

    FLASHBACK

    Constatons l'ampleur du phénomène : Lost, les disparus, s'impose comme un succès mondial. La série est ou a été diffusée dans plus de 70 pays à travers le monde. L'ampleur est telle qu'il a récemment été question qu'elle passe de la lucarne au grand écran. Cette saison introductive recèle des éléments obscurs qui donnent envie d'en savoir plus. Tout semble avoir été écrit dans le but de tromper les attentes. Cela fonctionne parfois au détriment de la progression dramatique. Avec le recul, et cette réflexion se fait uniquement lorsque l'on achève la première saison, les scénaristes ont parsemé beaucoup de faux indices (l'importance du rationnel et donc des chiffres). Tous les personnages sont étrangement complémentaires et possèdent une part d'ombre qui les hante durablement. Ils ont tous quelque chose à se reprocher. Les flash-back habilement exploités permettent d'en savoir plus sur certaines personnalités sans pour autant que l'on soit capables d'en déceler la nature (souvenirs ou projections fantasmées ?). L'invraisemblance de certaines ficelles (femme enceinte indemne, homme miraculé…) confère à la narration une dimension fantastique qui suscite au mieux le trouble.
    Il y a des mystères qui restent inexpliqués (que sont devenus les autres passagers de l'avion ? Pourquoi cette insistance sur certains personnages lors des flashbacks ?), mais auxquels chacun est libre de donner sa propre version. Le but affiché de la série est la quête de la vérité, celle des personnages mais également du spectateur. On peut prendre Lost comme un vaste purgatoire qui sert à décliner une rengaine Sartrienne sur l'enfer. Les personnages peuvent être considérés à la frontière de la vie et de la mort, puisqu'ils doivent apprendre à s'acclimater au lieu et aux "autres". Seuls ceux qui ont expié leurs péchés et apprennent à être moins égoïstes bénéficient d'un traitement plus favorable. Toutes les hypothèses sont envisageables, même les plus insensées. Le dernier épisode de la première saison a débouché sur un cliffhanger plutôt audacieux qui symbolise une menace externe ou interne (comment traduire le dernier plan de la première saison ?). Symboliquement, le fait que la caméra descende dans un trou noir signifie que les étapes prochaines seront marquées par un pessimisme assuré. A force de maintenir le mystère, de manière souvent artificielle, la série, à mi-chemin entre le fantastique et le mélo, dilue l'action aléatoirement.


    lost


    lost


    L'inspiration de la série vient du jeu Survivor dans lequel des quidams, propulsés stars, doivent survivre dans un environnement hostile. Mais l'ambition semble plus noble. En fait, on peut se demander si la réelle inspiration de ce soap horrifique ne vient pas du cinéma avec en influence majeure celle de Tarkovski et de Solaris auquel on pense beaucoup (est-ce que tout cela ne serait pas une projection mentale ?) voire de la littérature, notamment Philip K.Dick et son terrible Au bout du labyrinthe avec les mêmes motifs (les personnages qui se paument sur une planète bizarre où des événements inexpliqués se produisent). A la fin du roman, on découvre que la vie des protagonistes errants sur l'île n'était en fait que le fruit d'une simulation informatique. Les créateurs en ont probablement pris le sens parabolique pour en tirer un divertissement plus calibré et rythmé. En filigrane, il se dégage une réflexion sur le lien affectif entre le spectateur et une série télévisée puisqu'on plaque nos angoisses et nos obsessions sur celles des personnages. En profondeur, il reste des résonances sur le mythe de l'île hantée et de la perte de soi dans un monde nu, sans repères.

      LES TROIS PREMIERS EPISODES DE LA SAISON 2

    La fin de la première saison laissait présager le pire pour nos protagonistes à l'avenir très incertain. Dans le dernier épisode, dans lequel quelques indices et des éléments de réponse étaient partiellement divulgués, une partie de l'équipe, partie sur un radeau pour chercher de l'aide, tombent malencontreusement sur d'étranges individus qu'on serait tenté d'apparenter aux "Autres" qui kidnappent Walt, l'enfant du groupe (âme pure qui n'a pas péché et qui a droit à la rédemption ou une quelconque élevation spirituelle ?). Les "Autres" pouvant être les gardiens de l'enfer comme des pirates. On peut prendre leur signification comme on le désire, au sens le plus littéral ou métaphorique. En tous les cas, c'est le plus beau unhappy-end qu'une série télé nous ait offerts depuis belle lurette. Une audace qui peut également être perçue comme une opportunité pour relancer la machine, d'autant plus rentable qu'elle s'exporte et fonctionne extraordinairement bien.
    Pendant ce temps, Locke, Kate et les autres sont sur le point de découvrir le secret du bunker secret. Au gré d'un montage parallèle très stressant, le dénouement s'impose accessoirement comme un modèle de frustration. A l'aune d'une première saison... frustrante qui provoquait des questions en ne laissant sciemment aucune réponse. La bonne nouvelle de la seconde saison réside précisément dans cette attente : si la première faisait office de longue bande-annonce (prometteuse), la seconde entre dans le vif du sujet avec un premier plan miraculeux digne de David Fincher: un homme écoute de la zizique dans l'insouciance générale. On a l'impression que l'on va assister à un flash-back pesamment explicatif ou alors une parenthèse qui sert à aérer le récit. Anormalement placé en début d'épisode toutefois. Puis, dans un élan troublant, la caméra remonte, remonte... jusqu'à laisser voir le visage blême et inquiet de Locke. Deux mondes qui se rejoignent de manière étrangement grotesque. Comme si la série faisait soudainement swinguer l'absurdité de l'existence.

    lost


    lost


    Les (bonnes) surprises ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Très maîtrisé et très alerte (il passe comme lettre à la poste en ayant le bon goût de livrer son lot d'informations), le premier épisode possède un don certain pour surprendre, notamment avec un retournement de situation final stupéfiant qui lie, de manière étrange et intrinsèque, un flash-back avec la réalité. Lost serait donc un yggdrasil temporel, un retour vers le futur ou d'étranges réminiscences qui s'agitent dans un univers mental ? Le rapport au temps est confirmé par le second épisode de la seconde saison qui explique d'un point de vue différent ce qui s'est passé entre Locke et Desmond avant que Jack n'arrive. Le message de cette série est résumé : ne passons pas à côté des signes. Tout a son importance, même les détails a priori bénins.

    Un nouveau personnage fait donc son entrée, de manière fracassante. Il s'appelle Desmond. D'après les quelques phrases qu'il échange avec Jack, on comprend qu'il était lui aussi médecin et qu'aujourd'hui, il désire faire une course autour du monde. Ce qui de manière textuelle justifierait sa présence sur l'île parmi les rescapés. Seulement voilà, le hasard est trop gros pour convaincre : tous ses mots, ses attitudes, ses gestes, ses regards, trahissent l'ambiguïté et sèment le doute chez les personnages (et le spectateur). Pourquoi balance-t-il à Jack qu'il a l'impression que le diable le poursuit ? Pourquoi Desmond parle-t-il de miracle ? Pourquoi lui dit-il avant de le quitter qu'ils se reverront dans une autre vie ? Le gros problème, c'est que les ficelles sont tellement tentantes qu'on aurait presque tort de s'y fier. De manière isolée, la scène fait comprendre que Desmond est un ange venu apporter soutien et réconfort à Jack. Mais son sourire permanent affiché sur son visage l'apparente au diable.
    Sa présence est cruciale pour les épisodes à venir puisque les indices pullulent, de manière parfois outrancière, dans son antre. Autrement, comment prendre, dans le troisième épisode de la seconde saison, la référence très appuyée au Tour d'écrou, une nouvelle fantastique d'Henry James ("tu trouveras le film derrière Le Tour d'écrou"), souvent baptisée comme l'énorme toile d'araignée tendue dans la chambre de l'inconscience. C'est l'histoire de l'innocence de deux petits enfants portant un secret et la perversité du prêcheur-chasseur autour desquels, complices pour le meilleur ou pour le pire, circulent et s'agitent dans un climat onirique des personnages caractérisés et bien vivants. Le livre a inspiré des films tels que Les Innocents de Jack Clayton et surtout Les autres, d'Alejandro Amenabar, deux grands opus qui aimaient à promener leurs personnages dans les limbes entre la vie et la mort, en panne d'eux-mêmes, en proie à des tourments métaphysiques. La référence n'est pas anodine et plaide (définitivement ?) pour l'hypothèse d'un purgatoire avec des gens qui attendent désespérément leur heure. D'autant qu'au final tous les personnages tournent en rond (les "autres", présentés de manière Romeroienne à la fin du second volet, vision marquante et terrifiante, ne sont pas les "autres" mais des autres comme nous-autres) et continuent de vivre leur cauchemar éveillé.

    lost


    lost


    Mais au-delà du mystère de l'île et de ses secrets, la véritable dramaturgie s'article autour de personnages qui regrettent une vie antérieure alors qu'en réalité elle ne valait rien. Tous les personnages ressemblent à des zombies égoïstes préoccupés par leurs misères alors qu'ils sont englués dans le chagrin et la solitude. Tristes effets pervers des vicissitudes, mais le constat est imparable : la solitude qu'ils ressentent sur l'île est la même que celle qu'ils ressentaient dans le monde dit social. Faut-il voir une réflexion sur le primitivisme ? N'exagérons rien. Mais l'intelligente utilisation des flash-back, étonnamment tristes même lorsque l'action ne l'est pas forcément, rappelle à quel point ces gens ont tous, malgré les apparences, ce même point commun : le mal-être social, l'anonymat, la non-reconnaissance des membres de leurs familles ou de leurs pairs. Est-ce que loin du monde social, l'homme peut se reconstruire ?

    L'autre grande révélation de cette nouvelle saison reste sans conteste la résolution de l'énigme des chiffres. Et hélas, c'est une réponse évasive qui débouche sur un effet paradoxal : le numéro serait le code pour sauver le monde mais en même temps, on ne sait pas ce qui se passe si on ne l'entre pas dans l'étrange ordinateur de Desmond. Si ça se trouve, il suffit d'appuyer sur le bouton de la machine pour arrêter une expérience collective (ne pas oublier K. Dick et Au bout du labyrinthe). Allons-y gaiement aux rayons des hypothèses puisque question coups de théâtre culpardessustêtants, la série bat des records.
    Mais le problème paradoxal de ces premiers épisodes, d'assez bonne facture parce qu'on les reluque sans déplaisir, réside dans la volonté d'explicitation qui s'exprime au détriment de la cohérence narrative. On a l'impression que les éclaircissements débouchent sur d'autres pistes et d'autres indices alors qu'en réalité, les scénaristes ne font qu'ensevelir la réalité pour maintenir le suspens et générer de nouveaux enjeux dramatiques. Ainsi, l'apparition dans le troisième épisode de la seconde partie de l'avion sert plus à amener de nouveaux personnages dont celui incarné par Michelle Rodriguez. En corrélat, il permet de donner deux visions du même événement. Une phrase en particulier sous-tend le cannibalisme.

    lost


    Pendant ce temps, les membres du radeau dont le sort n'est explicité qu'à partir du second épisode se posent là. Alors que les créateurs ont cru bon d'instiller un suspens parano autour de perte de sang et de requins potentiels (il faut confesser que l'effet post-Spielberg est toujours aussi efficace), les personnages sont soudainement confrontés aux dits "Autres". Mais les autres ne sont pas nécessairement ceux que l'on croie comme le démontre l'apparition de Michelle Rodriguez qui fait mine d'être emprisonnée avec les rescapés pour mieux les berner. C'est là aussi un tour d'illusionniste comme la série aime à nous en faire. Une manipulation presque roublarde qui en dépit d'effets post-Shyamalanesques pouvant légitimement laisser perplexe joue très habilement avec nos nerfs. La suite de ce labyrinthe méandreux, bientôt...






    laisse tes coms !! merci d'avance

    19/08/2006 16:29




    DECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBL
    OGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOS
    BLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDEC
    OSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGD
    ECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLO
    GDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSB
    LOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECO
    SBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDE
    COSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOG
    DECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBL
    OGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOS
    BLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDEC
    OSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGD
    ECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLO
    GDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSB
    LOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECO
    SBLOGDECOSBLOG
    DECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDE
    COSBLOGDECOSBL
    OGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOG
    DECOSBLOGDECOS
    BLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBL
    OGDECOSBLOGDEC
    OSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOS
    BLOGDECOSBLOGDECOS
    BLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDEC
    OSBLOGDECOSBLOGDEC
    OSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGD
    ECOSBLOGDECOSBLOGD
    ECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLO
    GDECOSBLOGDECOSBLO
    GDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSB
    LOGDECOSBLOGDECOSB
    LOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECO
    SBLOGDECOSBLOGDECO
    SBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDE
    COSBLOGDECOSBLOGDE
    COSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOG
    DECOSBLOGDECOSBLOG
    DECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBL
    OGDECOSBLOGDECOSBL
    OGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOS
    BLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDEC
    OSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGD
    ECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLO
    GDECOSBLOG
    DECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSB
    LOGDEC
    OSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECO
    SBLO
    GDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDE
    CO
    SBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOG
    DE
    COSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBL
    OG
    DECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOS
    BL
    OGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDEC
    OS
    BLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGD
    EC
    OSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLO
    GD
    ECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSB
    LO
    GDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECO
    SBLO
    GDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDE
    COSBLO
    GDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOGDECOSBLOG


    Commentaire de mi-32.vip-blog.com (21/08/2006 17:19) :

    Elle est vraiment cool cette photo , bien réussie.


    Commentaire de la miss (22/08/2006 12:35) :

    salu bin voila comme tu la demander je te laisse un com et vu que g rien na te dire bin ...... tchao





    Tout ce que vous devez savoir sur la saison 2 de Desperate Housewives.

    17/08/2006 13:08



    L'intrigue :

    Alors que le mystère sur le suicide de Mary Alice Young était le fil rouge de la saison 1, cette deuxieme année n'a pas d'histoire centrale. Le suspence repose sur 2 intrigues traitées en pointillés : Le secret des Applewhite, la famille qui a emménagé, et la haine que voue l'infirmière Felicia Tillman à Paul Young, le meurtrier de sa soeur Martha Huber. Dans ces 24 épisodes inédits, chaques voisines a son lot de déboires, abordés souvent avec cynisme. Parfois on va même jusqu'à frôler le mélodrame.

    Les personnages:

    Betty Applewhite

    Les producteurs l'ont avoué : Ils n'ont pas réussi à donner sa place à la nouvelle héroîne dans le scénario. L'énigmatique veuve quittera donc le soap à l'issue de la saison 2. Cette concertiste de piano qui fuit Chicago avec son fils Matthew retient quelqu'un en captivité. Quel terrifiant passé cache-t-elle ? Ses voisines s'interrogent, surtout Bree.

    Susan Mayer

    Quelle deception ! La reine des gaffes n'évolue guère dans la saison 2. Elle poursuit ses "je t'aime, moi non plus" avec le plombier Mike Delfino. Le retour de Zach, le fils de Paul Young et ancien prétendant de sa fille, complique un peu plus leur relation. Sans parler des perfidies de Karl, son ex-mari roublard, toujours amoureux d'elle.

    Lynette Scavo

    Elle n'est plus une mère au foyer désepérée, mais une femme active débordée depuis qu'elle travaille à l'agence de pub Parcher & Murphy. Nina, son odieuse patronne, s'acharne contre elle. A la maison, son mari Tom s'occupe de leurs 4 enfants, mais son laxisme énerve Lynette. Cette énergique blonde se révélera cependant fin stratège pour retourner les situations à son avantage.

    Bree Van De Kamp

    C'est le desperate housewives qui cumule les épreuves, et les péripéties les plus savoureuses. Aprés la mort de son mari Rex, la rousse psychorigide est soupçonnée par la compagnie d'assurance de l'avoir tué. Elle se console auprés du pharmacien Georges Williams, que son fils déteste. L'adolescent rend d'ailleurs le quotidien de sa mère insupportable et affirme de plus en plus son homoséxualité. Peu à peu, Bree se noie dans le chardonnay.

    Gabrielle Solis

    Moins caprieuse et superficielle que dans la saison 1, la voisine la plus riche du quartier tente de se faire pardonner son infidélité auprès de son époux emprisonné. Une fois en liberté conditionnelle, Carlos est touché par la foi, au grand dam de Gaby. Elle voit alors d'un mauvais oeil l'influence de la soeur de Mary Bernard sur son mari. Leur crépage de chignon à l'église est une scène d'anthologie .

    Edie Britt

    Elle est malheureuse, encore moins mise en valeur. Pour faire enrager Susan Mayer, la sculpturale bimbo s'installe avec Karl dans sa maison reconstruite au bout de Wisteria Lane. Les réparties cinglantes entre les 2 ennemies fusent. Et le couple formé par Edie et Karl va connaître de sacrées scènes de ménage.






    Le 2eme volet de Gore Verbinski, "Pirates des Caraïbes 2 - Le secret du coffre maudit" est enfin sortit le mercredi 2 août en salles.

    17/08/2006 13:02



    Acteurs principaux :

    Johnny Depp - Orlando Bloom - Keira Knightley Durée : 2h30

    Synopsis:

    Dans ce 2ème volet du film Pirates des Caraïbes, le capitaine Jack Sparrow, célèbre pirate, est confronté à son passé. En effet, 13 ans auparavent, Jack signait un contrat avec le Maître des Sept Mers Davey Jones, qui lui proposait en échange de son âme le commandement du mystérieux Black Pearl.

    Aujourd'hui Davey Jones veut récupérer sa dette. Malheureusement Sparrow n'a pas le choix, c'est son destin. A moins de trouver le coffre maléfique dont tout le monde parle, celui qui renferme les âmes emprisonnées, et...

    Pirates des caraïbes, c'est le film évènement de l'année et surtout le plus attendu. Dès sa sortie aux Etas-Unis, le succès a été immédiat : plus de 2 700 000 mille entrées ont été enregistrées en France

    La question , c'est comment on-il fait ?

    Tout d'abord, le film doit son immence succès au réalisateur, Gore Verbinski, et aux acteurs qui ont très bien interprétés les idées de Mr.Verbinski. On doit aussi ce succès aux magnifiques décors que nous offre ce film. En effet, étant tourné sur les plus belles mers des Caraïbes, ainsi que sur ces multiples îles, le film nous offre un horizon magnifique. D'où la réplique de Jack Sparrow à un moment du film.

    Je n'ai plus qu'une chose à vous dire : Si vous aimé l'action, le mystère et l'humour, ce film est pour vous !






    présentation de la série Summerland

    15/08/2006 14:24

    présentation de la série Summerland


    Ava Gregory était tout ce qu'elle avait toujours voulu être dans la vie. Une jeune femme active, menant une carrière de « fashion designer », avec un cercle d'amis très proche, et vivant dans une magnifique maison située dans une ville californienne, avec la plage à côté. La dernière chose qui lui venait à l'esprit était de se poser et de fonder une famille. Pourtant, tout changea le jour où sa sour et son beau frère périrent dans un accident, laissant à Ava la charge de leur 3 enfants.

    Jusqu'à l'accident, le plus grand défi d'Ava était sa carrière et sa décision de quitter l'entreprise quand laquelle elle travailler pour ouvrir sa propre boutique et travailler ainsi à son compte. Ava aimait bien son rôle de tante « cool » qui venait parfois au Kansas rendre visite à sa sour et sa famille ou qui les invitait chez elle. Mais désormais les choses sont bien différentes et Ava va devoir affronter de nouveaux défis.

    En dépit de la tragédie qu'ils ont subie et de leur soudaine transition de la campagne du Kansas aux plages du sud de la Californie, les enfants se portent bien. A 16 ans, Bradin est adolescent qui a les mêmes problèmes que tout autre garçon de son âge. A 12 ans, Nikki, apprécie beaucoup sa tante Ava, mais estime que parfois, elle essaie trop de remplacer sa véritable mère. A 8 ans, Derrick essaie de comprendre les grandes questions de la vie : la mort et la famille.

    Depuis l'université, Ava peut compter sur 3 amis qui lui sont dévoués : Johnny, Jay et Susannah. Aujourd'hui ses amis sont prêts à l'aider dans la « construction » d'une nouvelle famille.

    Johnny Durant est l'ancien petit ami d'Ava et aujourd'hui, ils sont restés très proches. Actuellement, il est heureux de pouvoir aider Ava dans sa tache d'élever les enfants et de jouer un peu le rôle du père absent. C'est un ambitieux employé qui n'a pas encore véritablement de but fixé dans la vie.

    Totalement différent, Jay, l'ami de Ava, est un surfer australien qui a indéniablement le syndrome Peter Pan. Il possède sa propre boutique de surf mais n'est pas pour autant un véritable " businessman". Ava sait qu'il a gatrder un cour d'enfant et lui demande d'aider Bradin qui s'identifie rapidement à lui, avec sa philosophie de vivre « tranquillement ». Jay a aussi présenté à Bradin une jeune prof de surf nommée Erika Spalding. Aux yeux de Bradin, Erica est la plus belle fille et la plus désirable de Californie.

    La meilleure amie d'Ava, Susannah Rexford, est aussi sa partenaire dans les affaires. Elle prend surtout les décisions financières, tandis qu'Ava est plus la « force créatrice ». Elles ont appris à se faire confiance et peuvent totalement compter l'une sur l'autre aujourd'hui. C'est la 1ère personne vers laquelle Ava se tourne quand elle a besoin de conseil.

    Ava doit commencer une nouvelle vie mais elle ne sera pas seule pour le faire. Pouvant compter sur des amis très différents les un des autres, Ava peut affronter le quotidien d'une vie familiale et ensembles, ils ont la force nécessaire à l'éducation de 3 enfants.

    Pour son 1er été passé avec ses enfants, Ava devra équilibrer son temps entre sa nouvelle famille et sa carrière, qui autrefois était le centre de sa vie.

    Finalement, il lui faudra comprendre que la famille dont elle pensait ne pas avoir besoin était ce qui lui manquait pour que sa vie soit comblée.







    acteurs de cette série

    14/08/2006 16:32

    acteurs de cette série


    > Marcia Cross dans le rôle de Bree Van De Kamp


    Une base solide en théatre, Marcia Cross est bien connue pour son rôle dans dans la série dramatique Melrose Place.
    Née à Melbourne, dans le Massachussets, Marcia Cross avait pour vocation de devenir actrice dès son plus jeune âge.
    A 18 ans, elle fut même acceptée à l'école de Juillard en tant que Drama Major.

    Son premier rôle, elle l'obtient grâce à The Edge Of Night. Elle quitte alors New-York pour tenter sa chance à Los Angeles, où elle décrochera plusieurs petits rôles.
    Elle est également apparue dans Spin City ou encore Ally McBeal.

    En parallèle à sa carrière réussie d'actrice, Marcia continue ses études. Elle a récemment accompli sa formation clinique pour gagner une maîtrise en psychologie.

    Marcia vit toujours à Los Angeles.

     

    > Eva Longoria dans le rôle de Gabrielle Solis


    Votée femme la plus sexy par le magazine Maxim, Eva Longoria n'en est pas à son premier succès.

    Dans Desperate Housewives, Eva Longoria joue le rôle de Gabrielle Solis, modèle féminin fascinant et est mariée à Carlos Solis.

    Dans cette comédie noire qui aborde les vies sexy, insidieuses et incroyablement réservées des habitants d'un cul-de-sac de voisinage, Gabrielle est "désespérée" parce que tous ses rêves d'adolescent sont devenus vrais mais qu'elle déteste toujours sa vie.

    Elle a appris trop tard que ce qu'elle a voulu et ce qu'elle a obtenu ne sont pas les ingrédients du bonheur, et elle traite la désapprobation froide de son mari envers elle en ayant une aventure avec leur jardinier de... 17 ans.

    La plus jeune de quatre soeurs, Eva Longoria a grandit sur un ranch à Corpus Christi dans le Texas, où elle a reçu une licence en science en Cinésiologie.



    > Felicity Huffman dans le rôle de Lynette Scavo


    Felicity Huffman remporta en 1999 le Golden Globe pour son travail dans le
    ABC Television comedy Sports Night.

    Hormis son rôle dans Desperate Housewives, Felicity Huffman a été vue récemment à la télévision dans the Showtime drama Out of Order aux côtés d'Eric Stoltz.

    Les rôles de télévision interprétés par Felicity Huffman incluent The X-Files ou encore Case of Murder.

    > Nicollette Sheridan dans le rôle d'Edie Britt.


    Nicollette Sheridan est née en Angleterre et a grandit à Londres et à Los Angeles.


    Une de ses premières expériences télévisuelles est son interpétation dans The Sure Thing .


    Elle a également été aperçue dans la comédie Noises Off, opposée à Michael Caine et Carol Burnett, ainsi que dans Spy Hard.


     

    > Teri Hatcher dans le rôle de Susan Mayer


    Après un parcours de 6 ans dans les séries télévisées, Teri Hatcher interprète dans Desperate Housewives le rôle de Susan Mayer,
    une maman simple luttant pour trouver l'amour tout en vivant dans un voisinage suburbain préoccupé.

    Mieux connue dans le rôle de Loïs aux côtés de Superman, elle est également une maman tendre et accomplie avec sa petite fille de 6 ans.

    De toute sa carrière cinématographique, Teri considère toujours son premier film - The Big Picture de Christopher Guest - comme étant son favori.
    Teri est également renommée pour son interprétation dans Spy kids.

    Teri a été honorée en 1996 par le " Spirit of conpassion award " pour son appui généreux envers la lutte contre les abus sexuels contre mineurs.
    Elle fut également présente lors de la promenade contre le sida à Los Angeles & New York et est très active dans la bataille contre le cancer du sein.

    Elle est identifiée en tant qu'une des femmes les plus sexys à la télévision et a eu le mérite d'être l'image la plus téléchargée sur Internet lorsqu'elle posa nue enveloppée de la cape de Superman.

    > Andrea Bowen dans le rôle de Julie Mayer.


    Andrea Bowen commença sa vie professionnelle avec l'interprétation de Cosette dans la comédie musicale " Les misérables ".

    Pour son âge, Andrea Bowen compte un florilège de séries à son actif.
    Elle interprètre notamment une adolescente suicidaire dans NIP/TUCK.

    Andra a également trouvé le succès grâce à ses talents vocaux. Elle prête notamment sa voix au dessin-animé " L'âge de glace ".

     

    > Ricardo Antonio Chavira dans le rôle de Carlos Solis.


    Natif de San Antonio, Ricardo Antonio Chavira
    a travaillé dans tous les secteurs de l'industrie du divertissement - film, télévision et théâtre - depuis son arrivée à Los Angeles.

    Nous avons notamment pu le voir dans 24H Chrono, JAG, Six Feet Under ou encore NYPD Blue.

    Ricardo Chavira reçoit son diplôme d'art en 2000, et son diplôme de papa en 2003 avec la naissance de son petit garçon Tomas.



    > James Denton dans le rôle de Mike Delfino.


    James Denton fut l'un des acteurs d'Hollywood les plus occupés depuis qu'il frappa la scène américaine avec un fond de formation qui a lancé beaucoup d'interprètes.

    James Denton poursuivait ses études universitaires à l'aide d'une bourse de Basket Ball, jusqu'à l'âge de 20 ans. Il décida alors de s'engager dans la publicité.
    Il a fait cela au Tennessee et puis en Caroline du Nord pendant quatre années, avant qu'il décolle vers pour tout risquer dans le domaine du cinéma.

    En plus de ses rôles de séries-starring à la TV, ses telents d'acteur incluent JAG, Slider, Dark Skies, Two Guys and a Girl, Ally McBeal et The West Wing.


     

    > Steven Culp dans le rôle de Rex Van de Kamp.


    Vous avez pu voir Steven Culp en tant que mystérieux agent secret dans la série JAG. 


    Commençant sa carrière à New York, Culp a travaillé avec certains des meilleurs playwrights et directeurs dans le théâtre américain.


     

     

    > Jesse Metcalfe dans le rôle de John


    Jesse est mieux connu pour ses rôles dans des séries dramatiques comme Passions.

    Metcalfe a grandi dans Waterford où il a étudié le film et l'action à l'école de Tisch avec le but un jour d'en être directeur.

    Il a également travaillé comme modèle, effectuant des films publicitaires et affiches pour Seventeen et YM.

     

     

    > Cody Kasch dans le rôle de Zach Young


    Natif de Californie,
    Cody Kasch a commencé sa carrière à un jeune âge à la compagnie de théâtre de ses parents.

    Un directeur de casting l'a vu jouer et l'a fait tourner dans un film publicitaire national. Cody avait tourné régulièrement depuis.

    Il a notamment tenu des rôles important dans Boston Public ou encore NYPD Blue.

    Au théatre, il a interprété des rôles dans des pièces comme Alice aux pays des merveilles ou encore Pinocchio.

    A son temps libre, Cody a plaisir à apprendre, voyager et étudier la politique.  Il joue également la basse.

     

     

    > Brenda Strong dans le rôle de Mary Alice Young.


    Native de Portland, elle gagna une license dans le domaine du théatre musical.


    Elle s'est ensuite déplacée à Los Angeles, où elle a bientôt commencée à apparaitre à la télévision.

    Son visage vous est familier ? Ca n'est pas étonnant, lorsque l'on sait que Brenda Strong a obtenu des rôles dans plusieurs séries à succès, tel NIP/TUCK ou Everwood.

    Brenda Strong est un instructeur certifié de yoga qui dispose de son propre studio à Los Angeles ainsi que d' une ligne de vidéos conçues pour aider les couples stériles par la thérapie de yoga.

    Elle vit à Los Angeles avec son mari et son fils.

     

     

    Mark Moses dans le role de Paul Young






    Amytiville

    14/08/2006 15:15

    Amytiville


    Après Massacre à la tronçonneuse, avant Hitcher et Les oiseaux, voici que Michael Bay nous présente son dernier remake produit : Amityville. Pour la refonte du classique de Tobe Hooper, une expérience cinématographique avait été menée puisqu'on avait remis le directeur de la photographie au même poste (Daniel Pearl). Il avait alors retrouvé l'ambiance sale et péteux du sud pour en livrer une dégénération intriguante : une palette de couleurs plus moisies, des cadrages plus champêtres mais toujours le même sadisme vis-à-vis des étudiants hippies qui ont la marguerite en bouche. Dans l'Amérique néo conservatrice, le succès fut immédiat et engendra un nouveau filon à exploiter.

    C'est ainsi que naquit le projet Amityville, beaucoup moins ambitieux toutefois dans son approche formelle. Tout d'abord, il est difficile de revenir sur cet objet culte sans froisser certains cœurs conquis par les multiples diffusions en deuxième partie de soirée de ce nanar. Car vraiment, qu'avait l'original pour lui ? Un titre comportant un « y », le fait d’être inspiré d’une histoire vraie, le design d’une maison et une barbe pour l’acteur principal. À la vue de ces éléments, on peut dire qu'Andrew Douglas a respecté les règles fondatrices. Ryan Reynolds a enfilé la chemise de bûcheron de nos années coups de coeur. Cet accoutrement tombe bien puisqu'il coupe du bois tout au long du film. Les pattes d'éléphant fleurissent de même que l'innocence marquée de ces années-là (on rit d’être heureux). La maison et ses alentours gardent cet aspect de banlieue riche dans lequel une famille de prolétaires est venue se perdre. Ils naissent sûrement de là les cauchemars : la culpabilité de vivre au-dessus de ses moyens. Le couperet néo conservateur tombe. Après les jeunes aux cheveux longs, ce sont les ouvriers se croyant nantis qui vont souffrir le martyr. C’est aussi réac et sévère que le design de la maison. Toujours ces fenêtres en amande qui rougeoient dans l’obscurité. Un grand malade cet architecte !

    Pour pousser un peu la réflexion, on peut également dire que le remake a conservé, outre ces aspects essentiels du succès, la profonde vacuité de la mise en scène de son prédécesseur. Deux décennies plus tard, les effets sont évidemment numériques. Mais malgré ce changement, la même absence de point de vue sur cet évènement réellement survenue à une famille, conduit au même gouffre d’ennui. Les apparitions ont beau l'air d'être plus démoniaques et plus effrayantes, l’histoire et ses enjeux semblent toujours aussi poussifs. Pas tant d'ailleurs dans la tentative d'insuffler le souffle moderne de la réflexion familial. Le beau-père qui veut tuer ses enfants est bien un sujet de la famille recomposée propre à Hideo Nakata, le maître de l'horreur contemporaine, mais ici cela n'a pas beaucoup d'importance. C'est la caution « histoire vraie » qui prime et agit plus que jamais comme une raison pour l'illogisme de la narration. La famille hallucinera pendant 28 jours, ce qui semble affreusement long quand on y pense. 28 jours à voir ses enfants se noyer, à tuer son chien, à regarder des fantômes courir dans la maison et des magnets se recomposer en une sentence (« Tue-la ») cela semble un bad trip sous acide d'une durée trop étendue pour une famille responsable.
    Le récit de ce couple pourrait pour les amateurs d'ésotérisme sembler plausible mais les réactions laissent perplexe. On peut donc voir constamment son mari dormir dans la cave sans s'inquiéter. On peut observer des mouches vous attaquer sans broncher. On peut toujours observer les morts sans que cela soit plus dérangeant que cela, même pour un enfant. Mais c'est impossible me direz-vous ! Non, c'est une histoire vraie rétorquerait Michael Bay. Au bout d'une demi-heure un cri émergera alors du fond de la gorge, reprenant pour son compte le slogan de l'affiche original : « Bon sang, tirez-vous de là ! ».

    Amityville marche à un régime extérieur qui consiste à ne pas s'embarrasser d'un point de vue ou d'une psychologie. Seul compte le grand huit des frayeurs, seule la maison compte. Ce qu'elle est capable de faire, mais pas vraiment la façon dont on interagit avec elle.
     
     





    Scary Movie 4

    14/08/2006 15:08



    Affiche du film SCARY MOVIE 4

    Cindy Campbell est toujours terriblement blonde. Mais bourrée de bonnes intentions. Ça tombe bien, elle vient d'être engagée comme aide à domicile auprès d'une vieille grabataire qui, grâce à ses soins vigilants, risque d'être enlevée à l'affection des siens beaucoup plus vite que prévu.

    Pendant que le spectre d'un gamin nu comme une poêle à frire fait de son mieux pour l'épouvanter à renfort de gribouillis sanguinolents, Cindy découvre que le voisin de sa protégée est du genre liant malgré l'irruption constante de deux petits êtres qui se prétendent ses enfants.

    Sur ce, des tripodes géants débarquent, deux campeurs sous une tente entonnent un slow de Lionel Richie, des gens ont des problèmes de cervicales, des individus en toge rouge customisée font fuir des villageois, bref c'est la gabegie...






    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact demon ]

    © VIP Blog - Signaler un abus