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matt pokora
02/09/2006 12:04

M. Pokora, overbooké
Le jeune chanteur a été suivi lors de ses vacances par l'émission Sagas diffusée jeudi soir et confie ses projets.
M. Pokora sera cette année encore sur un des prime-time de la Star Academy et compte faire un break après sa tournée qui s'achève en décembre. Il enchaînera ensuite sur un rythme de dingue avec en plus d'un nouvel album, le tournage d'un film, une comédie romantique dont il sera le héros, en 2007 et le doublage du film d'animation Ugly Duckling and me.
Il raconte au Parisien : "Pour préparer le troisième album, je vais m'accorder quelques mois pour me ressourcer. J'ai envie de mettre la barre très haut, bosser tous les aspects musicaux comme visuels et faire un disque de standing international
Commentaire de la miss (04/09/2006 12:54) :
ttttttttrrrro bien matt et tro bo lol
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Commentaire de tif (27/09/2006 12:56) :
il é tro bo m.pokora mé moi je préfèr .... tu c ki
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Star Academy : resumé du premier prime time
02/09/2006 11:36

On en attendait 16, ils sont finalement 18. Les candidats de la sixième saison de Star Academy ont enfin dévoilé leur identité vendredi soir sur TF1. Fidèle au poste, Nikos Aliagas a ouvert le bal dans le nouveau studio créé spécialement pour l’émission. Il faudra patienter encore quelques minutes avant de découvrir les candidats, mais l’animateur nous dit déjà « qu’ils sont juste... craquants ».
Lionel Richie et Yannick Noah sont les premiers à rejoindre Nikos sur scène. Unissant pour la première fois leurs voix, les parrains de la Star Ac’6 lancent la première chanson de la soirée, le tube All Night Long de Lionel Richie. L’équipe professorale descend à son tour l’escalier, avec en tête, Alexia Laroche-Joubert. Leur participation est restée incertaine jusqu’à il y a peu, mais Kamel Ouali et Philippe Lelièvre ont finalement répondu présent. L’équipe reste donc identique à celle de l’année dernière.
Nikos fait un point sur les nouveautés de la saison et offre tout d’abord une visite guidée du château de Dammary-les-Lys, entièrement redécoré dans un style baroque. Il présente ensuite le nouveau plateau qui, avec une capacité de près de deux milles spectateurs, tient plus de la salle de concert que du studio de télévision. Les moyens techniques ne sont pas en reste pour faire de cette scène un lieu exceptionnel, puisque l’on peut y trouver, entre autres, un tapis roulant et un mur d’eau.
L’heure de la révélation approche mais il faut encore accueillir Pascal Nègre, président d’Universal Music, qui apportera son regard de professionnel de l’industrie musicale en tant que sixième membre du jury. Cette année, la Star Academy rend hommage à Michel Polnareff à l’occasion de son retour sur une scène française. En direct de Los Angeles par téléphone, le chanteur provocateur reconnaît apprécier de toucher ainsi plusieurs générations. Un ou une candidate aura le privilège de se rendre à Los Angeles pour enregistrer un duo avec lui. D’emblée Michel Polnareff décide que ce sera une fille !
Et enfin, les voilà. Main dans la main, souriants, les 18 candidats s’avancent d’un pas décidé vers le devant de la scène. La caméra se fixe quelques instants sur leurs visages puis c’est un par un que nous les découvrons.
C’est un trio de femmes de caractère qui commence les présentations. Elfy, la doyenne de 30 ans, est la première à se lancer et la pression d’un tel moment transparaît dans son interprétation parfois mal assurée de la chanson de Zazie, Rue de la Paix. Beaucoup plus à l’aise, Fafa semble bien décidée à enflammer le studio avec la chanson qui lui a valu les applaudissements du jury au casting, Proud Mary. Enfin Cynthia, d’origine indienne mais attachée à la culture sénégalaise de son mari, ferme la marche avec Objection (Tango) de Shakira, bientôt rejointe par ses deux camarades.
Deux garçons aux univers bien différents leur succèdent. Venu de la Martinique, Cyril a la particularité de pouvoir monter très haut dans les aigus, et son interprétation de la chanson de Polnareff, Marylou, en est une parfaite illustration. Très loin des vocalises, Gaël a appris la musique dans la culture gitane de sa famille. Il a séduit le jury en leur proposant un nouveau genre musical, « le flamenco pop », mais se contente ce soir d’un tube plus traditionnel avec La Camisa nera de Juanes, avant d’entonner un refrain des Gipsys King à la demande de Nikos.
Rien ne semblait pouvoir rapprocher Céline, mannequin depuis deux ans à juste 18 ans, et Brice, rockeur autodidacte de 26 ans, et pourtant, sur Le Chemin de Kio, leurs voix semblent plutôt assorties. Un nouveau trio leur fait suite. Avec Casser la voix, Bastien, Faustine, et Nicolas, ancien militaire, donnent de la voix et récoltent les applaudissements chaleureux du public. Ils ne cachent pas leur bonheur, notamment Bastien qui fête le jour même ses 18 ans.
Ludovic et Eloisha ont une passion commune : le hip-hop. Leur prestation sur Jeune Demoiselle (Diams) et Elle me contrôle (M. Pokora) laisse penser qu’à l’instar de Lukas ou de Sandy dans les éditions précédentes, ils sont pour l’instant plus danseurs que chanteurs, malgré un potentiel certain.
Le public découvre alors Marina. Pour la première fois depuis la création de l’émission, une candidate interprète sa propre composition sur le plateau ! Dans Prime Time, elle décrit avec tendresse et ironie son expérience de candidate et, à en croire les regards étonnés des professeurs, a déjà bluffé le jury ! Deux autres auteurs compositeurs prennent sa suite. Jean-Charles et Laurent n’ont pas hésité à chanter leurs propres chansons lors du casting et reforment ce soir le duo Raphaël/ Jean-Louis Aubert en interprétant Sur la route.
C’est ensuite autour d’un piano s’élevant à plusieurs mètres du sol que Judith, la benjamine de 16 ans et David, ingénieur du son de 21 ans, mettent tout leur cœur à chanter le succès de Daniel Powter, Bad day. Fan de Yannick Noah, Judith gagne même le droit d’embrasser son idole. Enfin Dominique, « tigresse sicilienne » de 27 ans ferme la marche avec Black Horse and the cherry tree de KT Tunstall, entourée de ses 17 nouveaux camarades ravis de faire les chœurs.
Magalie, la gagnante de l’année dernière fait une discrète apparition le temps d’une dernière chanson, La voix des sages, autour des deux parrains qui ne cachent pas leur enthousiasme. Mais il est déjà l’heure pour les 18 nouveaux candidats de découvrir le château dont ils ont tant rêvé. La semaine prochaine, ils ne seront plus que 17 à monter dans le car...
Commentaire de tif (22/09/2006 19:54) :
il é ucour ton résumé lol !!!
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Ninja
22/08/2006 16:06

Ninjaaaaaa !!!lol
Commentaire de rocka (02/09/2006 12:07) :
coucou, jolie blog..bizOu
le mien c lescopines.vip-blog.com
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ceux qui me connait
22/08/2006 16:00

Commentaire de la miss (23/08/2006 14:02) :
je tape 5
et je tape 7 en pote biensur .. bin oui je taime bien come pote lol
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Commentaire de tif (27/08/2006 13:30) :
je tadore mé en amitié
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Commentaire de demon (29/08/2006 11:20) :
ben oui lol !! mdr
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Esprit criminel , les experts, preuve a l'appui, kaamelott
22/08/2006 12:41
Esprit Criminels :

Jason gideon le meilleur profiler des états-unis sillonne le pays pour arréter les tueurs en série avec son équipe .
Les Experts :

Les Experts bien sur, encore une équipe policère dont les charmes est basée sur la police scientifique, le chef gil grissom, avec ses coéquipiers, Jim Brass, Catherine Willows, Warrik Brown, Nick Stokes et Sara Sidel, nous font chavirer dans plusieurs ambiance
Preuve a l'appui :

Crée par Tim King en 2001, avec Jill Hennessy, Miguel Ferrer, l'histoire est : Après avoir passé quelques années à Los Angeles, le Dr Jordan Cavannaugh revient à Boston, sa vie natale pour reprendre son ancien job au département de médecine légalede la police. Obstinée et forte tête, Jordan suit son intuition et mène sa propre enquêtes pour démontrer sa théorie Une série ma foi réussi, le jeu des acteurs stable et drôle mais le scénario manque un peu de piquant, car les épisodes se répètent la chute est toujours la même mais y a un gros efforts des acteurs qui pimente la série mais avec grand suprise j'en dirais pas plus car la série me dire rien du tout
Kaamelott :
Ce titre vous dit quelque chose mais l'orthographe n'est pas pareil et on pourrait s'attendre à voir le titre et l'affiche à des décors admirables, des combats et batailles titanesque, du language soutenue et des esprits ingénieux dans chaque chevalier........hé non c'est tout le contraire. Kaamelott crée par Alexandre Astier ( dont il tient le rôle d'Arthur) et Alain Kappauf( dont il est le créateur de caméra café et de du film espace détente ) . Cette série française de genre comédie changent de série comédie à la noix ( comme " hélène et les garçons" ou "Marc et sophie" on retrouve des décors moyens, des batailles dont on voit rien et du language famillier même si ce n'est pas du language de " paysous"
 Le roi Arthur ( Alexandre Astier ) , on change de catégorie avec lui on voie Arthur, raleur, colérique, bourgon et nous sort des répliques hilarante et aussi nous avons
 Léodagan ( Lionel Astier ) prince de carménide, il est dans la même lignée sauf que lui c'est plus pire, admiratif des tortures, des batailles sanglant les deux chevalier les plus "con" de Kaamelot c'est :

Perceval (Franck Pitiot ) , un chevalier qui ne comprend rien et désaspère le roi et dont je cite une réplique du roi à parlant à perceval : "vous ne faites plongé dans une angoisse c'est pas possible je pourrai vous faire tueur....... mais de larmes" une réplique qui "tue" et son fidèle compagnon

Caradoc( Jean-Christhope Hembert) avec lui, ils font que manger, s'empiffrer et participer à des jeux de perceval bien spécial ( les fans me comprendront ) et lui il est pire que perceval ( je demande si c'est comparable ) quand il partent en mission, c'est plutot pour rester dans une auberge pendant trois mois et ses répliques c'est du genre : "on a un peu tendance à ceux reposer sur nos laurier" et "on a un peu tendance à nous prendre pour des cons"

Enfin nous retrouvons la femme de léodagan, les maitresse du roi, lancelot, calogronan, merlin, le père blaise et aussi des guest-star : élie semoun, Yvan Le Bolloc'h, barbara schultz, antoine de caune et plein d'autre
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24H chrono
22/08/2006 12:23

Quitte à dissiper l’une des plus grosses incertitudes qui planaient encore sur 24, et au grand désespoir de certains, non, Jack Bauer ne passera pas l’arme à gauche durant la cinquième saison. Ni dans les deux suivantes d’ailleurs, mais l’on se réserve cependant le droit de douter pour la future huitième saison. Nous vous avions déjà rapporté le renouvellement pour les cinq et sixième saisons en mai 2005 , mais l'annonce du jour pour les saisons 6, 7 et 8 fait l'effet d'une petite bombe (sans jeux de mots), de même qu'elle tombe à point nommé tant 24 a le vent en poupe en ce moment.
Non content d’être probablement dans leur meilleure saison depuis leurs débuts, les aventures mouvementées de Jack Bauer bénéficient surtout des meilleures audiences de leur histoire. Après une troisième année en demi-teinte, le dramatique final de la quatrième et son retour sur les ondes en janvier dernier, la série a ainsi progressé de 13% dans le secteur démographique clef des 18/49 ans, faisant d’elle une des pensionnaires permanentes du Top 15 de l’audimat américain.
Avec moins d’un quart de saison à venir avant le grand final du mois de mai, un suspense total et la promesse d’un dénouement chargé en adrénaline, il n’en fallait guère moins pour convaincre les grands argentiers de la Fox de dégainer leur chéquier.
L’acteur a par ailleurs déclaré que les scénaristes allaient bénéficier d’un mois de vacances après que la production de la saison en cours n’ait pris fin dans les semaines à venir et avant d’attaquer la suivante. « Les scénaristes parviennent à faire tourner le show sur lui-même, en arrivant avec des choses qui sont très bien pensées et quasi-miraculeuses. Ça nous a donné encore plus la pêche pour attaquer la prochaine saison » a-t-il dit.
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Grey's Anatomy
22/08/2006 12:08

Découvrez la série phénomène de TF1 "Grey's Anatomy"! Grey's Anatomy débarque sur ABC en mars 2005 avec le statut de remplaçante. Un peu plus d'un an après, elle est devenue une des séries les plus apprécié par les américains. La série se deroule sur TF1 le lundi a 22h30.
Et oui voici une autre série, un phénomène mondiale après Desperate Housewives, ou encore Lost, Grey's Anatomy suscite un véritable engouement du public ! La deuxième saison, lancée fin septembre 2005, est celle de tous les records. Personne ne pouvait imaginer un tel succès. Lancée le 27 mars 2005, en remplacement de Boston Public, Grey's Anatomy est instantanément un succès.
L'histoire nous fait penser étrangement à Urgence. Grey's Anatomy se concentre sur la vie de ces jeunes luttant pour être médecins et surtout pour garder un peu d'humanité. Le mélange entre leur vie trépidante d'interne en chirurgie et leur vie privée qui n'est pas épargnée non plus, fait découvrir à ces tout nouveaux médecins que ni la médecine, ni les rapports humains ne sont tous noirs ou tous blancs mais bien teintés de gris. L'hôpital Grace de Seattle est un centre d'apprentissage de la médecine réputé, notamment pour son niveau particulièrement difficile et son rythme de travail effréné.
Pourquoi un tel engouement ?
Peut être parce que dans Grey's anatomy le téléspectateur peut passer du rire aux larmes, les personnages sont attachants avec des acteurs plus ou moins connus où peut être cet humour maladroit qui fait de la série ni tout à fait un drame, pas complètement une comédie une simple série rythmée de joie, de pleure, de sourire, de rire !
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Lost : les disparus
22/08/2006 11:54

LOST, c'est la série évènement de l'année 2005. Aujourd'hui, c'est la saison 2 que nous sommes nombreux à regarder le samedi sur TF1 à 20h50. Revenons sur ce succès.
Entre la première saison qui misait sur la frustration et l'angoisse du néant, la seconde de la série Lost, plus rythmée, joue la carte des rebondissements en pagaille. Dans les deux cas, les surprises surabondent. Retour sur les trois premiers épisodes d'une seconde saison qui s'annonce torride. Risque de spoilers.
FLASHBACK
Constatons l'ampleur du phénomène : Lost, les disparus, s'impose comme un succès mondial. La série est ou a été diffusée dans plus de 70 pays à travers le monde. L'ampleur est telle qu'il a récemment été question qu'elle passe de la lucarne au grand écran. Cette saison introductive recèle des éléments obscurs qui donnent envie d'en savoir plus. Tout semble avoir été écrit dans le but de tromper les attentes. Cela fonctionne parfois au détriment de la progression dramatique. Avec le recul, et cette réflexion se fait uniquement lorsque l'on achève la première saison, les scénaristes ont parsemé beaucoup de faux indices (l'importance du rationnel et donc des chiffres). Tous les personnages sont étrangement complémentaires et possèdent une part d'ombre qui les hante durablement. Ils ont tous quelque chose à se reprocher. Les flash-back habilement exploités permettent d'en savoir plus sur certaines personnalités sans pour autant que l'on soit capables d'en déceler la nature (souvenirs ou projections fantasmées ?). L'invraisemblance de certaines ficelles (femme enceinte indemne, homme miraculé…) confère à la narration une dimension fantastique qui suscite au mieux le trouble. Il y a des mystères qui restent inexpliqués (que sont devenus les autres passagers de l'avion ? Pourquoi cette insistance sur certains personnages lors des flashbacks ?), mais auxquels chacun est libre de donner sa propre version. Le but affiché de la série est la quête de la vérité, celle des personnages mais également du spectateur. On peut prendre Lost comme un vaste purgatoire qui sert à décliner une rengaine Sartrienne sur l'enfer. Les personnages peuvent être considérés à la frontière de la vie et de la mort, puisqu'ils doivent apprendre à s'acclimater au lieu et aux "autres". Seuls ceux qui ont expié leurs péchés et apprennent à être moins égoïstes bénéficient d'un traitement plus favorable. Toutes les hypothèses sont envisageables, même les plus insensées. Le dernier épisode de la première saison a débouché sur un cliffhanger plutôt audacieux qui symbolise une menace externe ou interne (comment traduire le dernier plan de la première saison ?). Symboliquement, le fait que la caméra descende dans un trou noir signifie que les étapes prochaines seront marquées par un pessimisme assuré. A force de maintenir le mystère, de manière souvent artificielle, la série, à mi-chemin entre le fantastique et le mélo, dilue l'action aléatoirement.
L'inspiration de la série vient du jeu Survivor dans lequel des quidams, propulsés stars, doivent survivre dans un environnement hostile. Mais l'ambition semble plus noble. En fait, on peut se demander si la réelle inspiration de ce soap horrifique ne vient pas du cinéma avec en influence majeure celle de Tarkovski et de Solaris auquel on pense beaucoup (est-ce que tout cela ne serait pas une projection mentale ?) voire de la littérature, notamment Philip K.Dick et son terrible Au bout du labyrinthe avec les mêmes motifs (les personnages qui se paument sur une planète bizarre où des événements inexpliqués se produisent). A la fin du roman, on découvre que la vie des protagonistes errants sur l'île n'était en fait que le fruit d'une simulation informatique. Les créateurs en ont probablement pris le sens parabolique pour en tirer un divertissement plus calibré et rythmé. En filigrane, il se dégage une réflexion sur le lien affectif entre le spectateur et une série télévisée puisqu'on plaque nos angoisses et nos obsessions sur celles des personnages. En profondeur, il reste des résonances sur le mythe de l'île hantée et de la perte de soi dans un monde nu, sans repères.
LES TROIS PREMIERS EPISODES DE LA SAISON 2
La fin de la première saison laissait présager le pire pour nos protagonistes à l'avenir très incertain. Dans le dernier épisode, dans lequel quelques indices et des éléments de réponse étaient partiellement divulgués, une partie de l'équipe, partie sur un radeau pour chercher de l'aide, tombent malencontreusement sur d'étranges individus qu'on serait tenté d'apparenter aux "Autres" qui kidnappent Walt, l'enfant du groupe (âme pure qui n'a pas péché et qui a droit à la rédemption ou une quelconque élevation spirituelle ?). Les "Autres" pouvant être les gardiens de l'enfer comme des pirates. On peut prendre leur signification comme on le désire, au sens le plus littéral ou métaphorique. En tous les cas, c'est le plus beau unhappy-end qu'une série télé nous ait offerts depuis belle lurette. Une audace qui peut également être perçue comme une opportunité pour relancer la machine, d'autant plus rentable qu'elle s'exporte et fonctionne extraordinairement bien. Pendant ce temps, Locke, Kate et les autres sont sur le point de découvrir le secret du bunker secret. Au gré d'un montage parallèle très stressant, le dénouement s'impose accessoirement comme un modèle de frustration. A l'aune d'une première saison... frustrante qui provoquait des questions en ne laissant sciemment aucune réponse. La bonne nouvelle de la seconde saison réside précisément dans cette attente : si la première faisait office de longue bande-annonce (prometteuse), la seconde entre dans le vif du sujet avec un premier plan miraculeux digne de David Fincher: un homme écoute de la zizique dans l'insouciance générale. On a l'impression que l'on va assister à un flash-back pesamment explicatif ou alors une parenthèse qui sert à aérer le récit. Anormalement placé en début d'épisode toutefois. Puis, dans un élan troublant, la caméra remonte, remonte... jusqu'à laisser voir le visage blême et inquiet de Locke. Deux mondes qui se rejoignent de manière étrangement grotesque. Comme si la série faisait soudainement swinguer l'absurdité de l'existence.
Les (bonnes) surprises ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Très maîtrisé et très alerte (il passe comme lettre à la poste en ayant le bon goût de livrer son lot d'informations), le premier épisode possède un don certain pour surprendre, notamment avec un retournement de situation final stupéfiant qui lie, de manière étrange et intrinsèque, un flash-back avec la réalité. Lost serait donc un yggdrasil temporel, un retour vers le futur ou d'étranges réminiscences qui s'agitent dans un univers mental ? Le rapport au temps est confirmé par le second épisode de la seconde saison qui explique d'un point de vue différent ce qui s'est passé entre Locke et Desmond avant que Jack n'arrive. Le message de cette série est résumé : ne passons pas à côté des signes. Tout a son importance, même les détails a priori bénins.
Un nouveau personnage fait donc son entrée, de manière fracassante. Il s'appelle Desmond. D'après les quelques phrases qu'il échange avec Jack, on comprend qu'il était lui aussi médecin et qu'aujourd'hui, il désire faire une course autour du monde. Ce qui de manière textuelle justifierait sa présence sur l'île parmi les rescapés. Seulement voilà, le hasard est trop gros pour convaincre : tous ses mots, ses attitudes, ses gestes, ses regards, trahissent l'ambiguïté et sèment le doute chez les personnages (et le spectateur). Pourquoi balance-t-il à Jack qu'il a l'impression que le diable le poursuit ? Pourquoi Desmond parle-t-il de miracle ? Pourquoi lui dit-il avant de le quitter qu'ils se reverront dans une autre vie ? Le gros problème, c'est que les ficelles sont tellement tentantes qu'on aurait presque tort de s'y fier. De manière isolée, la scène fait comprendre que Desmond est un ange venu apporter soutien et réconfort à Jack. Mais son sourire permanent affiché sur son visage l'apparente au diable. Sa présence est cruciale pour les épisodes à venir puisque les indices pullulent, de manière parfois outrancière, dans son antre. Autrement, comment prendre, dans le troisième épisode de la seconde saison, la référence très appuyée au Tour d'écrou, une nouvelle fantastique d'Henry James ("tu trouveras le film derrière Le Tour d'écrou"), souvent baptisée comme l'énorme toile d'araignée tendue dans la chambre de l'inconscience. C'est l'histoire de l'innocence de deux petits enfants portant un secret et la perversité du prêcheur-chasseur autour desquels, complices pour le meilleur ou pour le pire, circulent et s'agitent dans un climat onirique des personnages caractérisés et bien vivants. Le livre a inspiré des films tels que Les Innocents de Jack Clayton et surtout Les autres, d'Alejandro Amenabar, deux grands opus qui aimaient à promener leurs personnages dans les limbes entre la vie et la mort, en panne d'eux-mêmes, en proie à des tourments métaphysiques. La référence n'est pas anodine et plaide (définitivement ?) pour l'hypothèse d'un purgatoire avec des gens qui attendent désespérément leur heure. D'autant qu'au final tous les personnages tournent en rond (les "autres", présentés de manière Romeroienne à la fin du second volet, vision marquante et terrifiante, ne sont pas les "autres" mais des autres comme nous-autres) et continuent de vivre leur cauchemar éveillé.
Mais au-delà du mystère de l'île et de ses secrets, la véritable dramaturgie s'article autour de personnages qui regrettent une vie antérieure alors qu'en réalité elle ne valait rien. Tous les personnages ressemblent à des zombies égoïstes préoccupés par leurs misères alors qu'ils sont englués dans le chagrin et la solitude. Tristes effets pervers des vicissitudes, mais le constat est imparable : la solitude qu'ils ressentent sur l'île est la même que celle qu'ils ressentaient dans le monde dit social. Faut-il voir une réflexion sur le primitivisme ? N'exagérons rien. Mais l'intelligente utilisation des flash-back, étonnamment tristes même lorsque l'action ne l'est pas forcément, rappelle à quel point ces gens ont tous, malgré les apparences, ce même point commun : le mal-être social, l'anonymat, la non-reconnaissance des membres de leurs familles ou de leurs pairs. Est-ce que loin du monde social, l'homme peut se reconstruire ?
L'autre grande révélation de cette nouvelle saison reste sans conteste la résolution de l'énigme des chiffres. Et hélas, c'est une réponse évasive qui débouche sur un effet paradoxal : le numéro serait le code pour sauver le monde mais en même temps, on ne sait pas ce qui se passe si on ne l'entre pas dans l'étrange ordinateur de Desmond. Si ça se trouve, il suffit d'appuyer sur le bouton de la machine pour arrêter une expérience collective (ne pas oublier K. Dick et Au bout du labyrinthe). Allons-y gaiement aux rayons des hypothèses puisque question coups de théâtre culpardessustêtants, la série bat des records. Mais le problème paradoxal de ces premiers épisodes, d'assez bonne facture parce qu'on les reluque sans déplaisir, réside dans la volonté d'explicitation qui s'exprime au détriment de la cohérence narrative. On a l'impression que les éclaircissements débouchent sur d'autres pistes et d'autres indices alors qu'en réalité, les scénaristes ne font qu'ensevelir la réalité pour maintenir le suspens et générer de nouveaux enjeux dramatiques. Ainsi, l'apparition dans le troisième épisode de la seconde partie de l'avion sert plus à amener de nouveaux personnages dont celui incarné par Michelle Rodriguez. En corrélat, il permet de donner deux visions du même événement. Une phrase en particulier sous-tend le cannibalisme.
Pendant ce temps, les membres du radeau dont le sort n'est explicité qu'à partir du second épisode se posent là. Alors que les créateurs ont cru bon d'instiller un suspens parano autour de perte de sang et de requins potentiels (il faut confesser que l'effet post-Spielberg est toujours aussi efficace), les personnages sont soudainement confrontés aux dits "Autres". Mais les autres ne sont pas nécessairement ceux que l'on croie comme le démontre l'apparition de Michelle Rodriguez qui fait mine d'être emprisonnée avec les rescapés pour mieux les berner. C'est là aussi un tour d'illusionniste comme la série aime à nous en faire. Une manipulation presque roublarde qui en dépit d'effets post-Shyamalanesques pouvant légitimement laisser perplexe joue très habilement avec nos nerfs. La suite de ce labyrinthe méandreux, bientôt...
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